Polipiques
Quel est le sens de ce néologisme ?
Non, ce n'est pas un pôle hippique... mais plutôt des polies piques, des piques polies... car le débat politique est aujourd'hui largement confisqué dans les médias sous contrôle des milliardaires et des politiques... ALors, plutôt que de grands articles, voici quelques textes poétiques pour contrecarrer la bassesse, le mensonge, la manipulation, la violation des droits des citoyens...
- 24. Sept., 2020
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Article sur le port prolongé du masque
article sur le site de FRONT POPULAIRE :
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co242960/ecole-des-effets-du-masque
et sur le site de COVIDINFOS.NET :
https://covidinfos.net/confinement/la-pression-morale-que-subissent-les-enfants-semble-demesuree-temoigne-une-enseignante/2274/
Quelle mascarade !
Paris versus Marseille
Restez chez vous ! Crevez chez vous !
Alors ils ont caché les morts
Souvenez-vous de Notre Dame
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Notre-Dame abandonnée
Un an déjà, déjà un an, que Notre-Dame
Un soir d’avril, c’était le quinze et un lundi
Fut, comme une vierge au bûcher, livrée aux flammes
Et tout le peuple fut surpris, abasourdi
À la fin février, je vins donc la revoir
Moi qui l’avais connue dans toute sa splendeur
Elle avait revêtu comme un long crêpe noir
Et mon cœur ressentit son infinie douleur
Elle a subi le vent et la pluie et l’hiver
Les poutres calcinées pèsent fort sur la voûte
L’échafaudage hideux semble un monstre de fer
Veulent-ils la sauver, là j’ai vraiment un doute
En bas des palissades affichaient des images
Du terrible incendie et du chantier en cours
Il était annoncé que tout l’échafaudage
Serait démantelé dès les tout premiers jours
De l’année deux mille vingt, nous sommes en avril
Mais pourquoi tant d’attente et de lenteur coupable
Qui veut vraiment sauver est prompt, leste et fébrile
Si la voûte s’écroule, ils seront responsables.
Le 14 avril 2020
Notre Dame sauvée des flammes
Elle rayonne sans partage
Depuis la profondeur des âges
Vers l’azur et l’immensité
Bien plus qu’un beau vaisseau de pierre
Par la hauteur de ses beffrois
Ses rosaces au nombre de trois
Et sa flèche défiant la matière
Elle est présence spirituelle
Parmi la foule ou en silence
Son rayon vers le ciel s’élance
Présence calme et maternelle
Elle a conservé la mémoire
Des rois augustes qui l’édifièrent
Des humbles pauvres dont la misère
Fut adoucie par l’encensoir
Ayant échappé aux pillages
Aux guerres aux bombardements
On pensait qu’éternellement
Elle veillerait sur nos âges
Quel conseil venu de Satan
Poussa des esprits embrumés
À vouloir la voir en fumée
Pour gagner de l’or ou du temps
Le feu attaqua la forêt
De chênes du temps de saint Louis
Puis devint rougeur dans la nuit
Brasier puissant et abhorré
On eût dit que l’esprit du Mal
Se tordait en volutes grises
Pour anéantir notre église
Conviant les damnés à ce bal
Dans la lutte entre les esprits
Démons rougeoyant de colère
Anges invisibles dans l’air
Longtemps le sort fut indécis
Toute la nuit fut un combat
Avec le secours des pompiers
Qui bataillèrent pied à pied
La cathédrale ne mourut pas
Quand au matin ces chevaliers
Ayant vaincu grâce à leur cœur
Virent la croix au fond du chœur
Droite et intacte et qui brillait
Leurs yeux surpris reçurent ce signe
Comme celui de la victoire
De la Vie sur les forces noires
Et du Sauveur la marque insigne
Vendredi Saint, 19 avril 2019
Appel pour la paix des peuples
Ô vous peuples de France, de Russie, de Crimée
Ô vous peuples du Nord, de Méditerranée
Entendez-vous dans l’air le bourdon des avions
Entendez-vous de nuit qu’on ressort les canons
Ah, ne vous laissez pas entraîner dans la guerre
Comme on nous a déjà endoctrinés naguère
Pour enrichir encore les marchands assassins
À sacrifier nos vies, ce qu’il y a de plus saint
Ne soyons pas le jouet des manipulations
De ceux qui pour régner animent les nations
Les unes contre les autres avec des attentats
Du feu jeté aux poudres, des terreurs, des diktats
Ils rallument la mèche usée depuis cent ans
Au centre de l’Europe ou bien dans les Balkans
Ne soyons pas les dupes d’une telle infamie
S’ils disent « Feu sur eux », dire : « Quel ennemi ?
Je n’ai pas d’ennemi, ces hommes sont mes frères
Je ne verserai pas le sang pour vos frontières
Tel parle une autre langue, tel honore d’autres dieux
Cela ne me nuit pas. Que la paix soit sur eux. »
Et que le cœur obscur des lâches criminels
Qui fomentent la guerre partout à grande échelle
Soit percé de remords de vouloir tant de morts
Et traduit en justice, que l’on voie tous leurs torts.
le 11 février 2015